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Macron à la JOURNÉE NATIONALE D’HOMMAGE AUX VICTIMES DU TERRORISME : près de 70 attentats ont été déjoués ces dix dernières années

Par | Rahima ouali


En ce 11 mars a lieu à l’hôtel des Invalides la

 

cérémonie d’hommage aux victimes du terrorisme.

 

Une cérémonie impulsée par Emmanuel Macron en

 

2020, qui reprend la date de la journée européenne,

 

dédiée aux victimes du terrorisme. Le président

 

entend par cet événement entretenir la mémoire mais

 

aussi, faire part des avancées dans le domaine de la

 

sécurité.

 

Emmanuel Macron s’avance et dépose une gerbe de

 

fleurs. Puis, c’est le silence. Une minute pour

 

entretenir la mémoire des victimes de tous les

 

attentats qui ont eu lieu en France. Mais aussi de ceux

 

qui ont eu lieu à l’étranger et dont les victimes étaient

 

françaises.

 

Le président, suivi par ses ministres et plusieurs membres du gouvernement, rejoint ensuite la cour

d’honneur des Invalides. Il est accompagné du

ministre de l’Éducation nationale, du ministre de la

Justice, et du ministre de la Santé. La présidente de

l’Assemblée nationale et l’ancien président Nicolas

Sarkozy, étaient également à ses côtés.

 

Dans cette cour d’honneur, trois tentes sont dressées

pour accueillir les invités. En face d’elles, une autre

tente abrite un pupitre, destiné au président Emmanuel

Macron, qui le rejoindra quelques minutes plus tard

pour effectuer son discours. Deux écrans géants sont

disposés de part et d’autre, et retransmettent sa prise

de parole.

 

Emmanuel Macron, l’air grave, déplore les

nombreuses victimes des attentats. Il met l’accent

surtout sur les efforts de la France pour y pallier. Car

près de 70 attentats ont été déjoués ces dix dernières

années. Il adresse par ailleurs, ses remerciements à

tous les acteurs qui participent au côté de l’État dans

cette lutte. Tous les services qui jouent le rôle de

« prévenir, de juger et de guérir ». Et ajoute : « Ce qui

appartient à l’État, c’est cette responsabilité de

secours, de justice, et de transmission ». Le chef de

l’État insiste sur le rôle de la justice. Il fait part de

l’importance du procès du 13 novembre, où s’est tenu

« la justice humaine face à la barbarie », et où la parole,

a été particulièrement accordée aux victimes.

Emmanuel Macron souhaite entretenir ce devoir de

mémoire par l’ouverture du prochain musée-mémorial

du terrorisme à Suresnes, prévue au 1er semestre

2027. Il sera selon le président  » un recueil de nos

valeurs » et « un lieu pour se souvenir et enseigner. »

 

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